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1510, 19
juillet
Thomas Bourrelon, en son vivant maître particulier de la Monnaie de Grenoble.
Jugement de deux écus au soleil de son ouvrage, apportés en la Chambre des
monnaies en mai 1507, "grandement eschars et excédans les remèdes"
(Z1b 31 f° 327r°).
"Aujourd'uy XIXe jour dud. moys de juillet l'an mil Vc
et dix, deux escuz au soleil faiz en la Monnoye de Grenoble par feu Thomas
Bourrelon, en son vivant maistre particulier de lad. Monnoye, apportez en
la Chambre des monnoyes ou moys de may mil Vc et sept par maistres Denis Anjorrant
et Guillaume le Sueur, généraulx desd. Monnoyes, qui avoient prins iceulx
escuz en lad. ville de Grenoble, lesquelz furent depuis fonduz et jugez l'un
à XX caratz V/VIII et l'autre à XX caratz quart, ont esté ce jourd'uy acquis
et confisquez au roy pour ce que led. Bourrelon ne comparut au jour à luy
assigné et que lesd. deux escuz estoient grandement eschars et excédans les
remèdes comme il appert par le jugement d'iceulx et aussi que depuis led.
Bourrelon est allé de vie à trespas, et sont revenuz à LXII solz tournois
qui ont esté baillez au receveur des exploictz et amendes de la Chambre desd.
monnoyes pour en tenir compte au roy".